dimanche 11 mai 2008

En cette Fête des Mères...

Un poème que Stéphanie, maman de l'ange Zoé et de bébé Mia, m'a envoyé il y a quelque temps et que je souhaite partager avec vous en cette journée de la Fête des Mères. Un poème qui fait pleurer à coup sûr, alors si vous le lisez, je vous conseille la boîte de Kleenex à portée de main!

Me glissant au creux du ventre de celle qui m'as tant désiré
Je ressens déjà son amour, le bonheur que je lui ai procuré
J'entends son coeur qui bat, cette douce mélodie qui me berce
Je sens la chaleur de ses mains, la tendreté de ses caresses

Elle me parle, me dit combien elle m'aime
Moi aussi maman, tu ne peux t'imaginer à quel point je t'aime
Me voilà, simplement qu'un infime petit être
Un être qui grandit de jour en jour et qui n'attend qu'a naître

Mais que se passe-t-il? Que m'arrive-t-il?
Moi qui était tellement bien, en sécurité, enveloppé
Pourquoi me retire-t-on de ce nid qui m'était offert?
Pourquoi m'enlève-t-on la chance de vivre sur cette terre?

Je ne sais pas ou je me dirige, où je m'en vais
Je ne comprends ce qui m'arrive, ce que j'ai fait
Maman, je voulais tellement vivre et dans tes bras m'y retrouver
Je ne t'ai que trop peu connu, mais tellement aimé

Défilant devant la lune et les étoiles, je survole maintenant cette terre
Côtoyant les nuages, je suis un petit ange dans cet immense univers
Regrettant de tout coeur le malheur que vit ma mère
Je ne cesse d'entendre sa voix qui m'appelle et qui m'espère

Arrêtant devant ma maison, je regarde à la fenêtre
C'est elle, qu'elle est belle, qu'elle est douce, elle était parfaite
Je l'entend qui m'appelle, je ressens tellement son amour maternel
J'entends ses prières, je l'entends supplier le ciel

Maman, j'aimerais terriblement mettre un baume sur ton coeur
Le soulager, car il est tellement meurtri par la douleur
Je désirerais sécher tes larmes et ne pas t'incomber ce malheur
Revoir seulement ton sourire, celui qui était remplis de bonheur

Je ne suis qu'un ange qui a seulement envie de se retrouver
Dans les bras celle qui m'était destinée
Mais ma vie, contre mon gré, en a décidé autrement
N'oublie jamais à quel point je t'ai aimé maman

Je serai toujours la et toujours je veillerai sur toi
Ne t'en fais pas, je suis bien, ne pleure pas
Au fil des jours, je serai à tes côtés, je t'épaulerai
Car n'oublie jamais, maman, un jour je te retrouverai...

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Il est vraiment magnifique se poeme!!et oui sa prend une boite de kleenez a coup sure...

Anonyme a dit…

oufffff extrêmement touchant.. Je n'ai pu le terminé.. je pleure trop.